Vote
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Les statuts doivent déterminer les modalités de vote, les procédures, les instances habilitées à organiser et gérer les votes.

Il est souvent utile de différencier ces caractéristiques de vote en fonction du type d'assemblée ou de l'importance de la question : les questions de faible conséquence ayant des formes de vote assez libres ou sans exigences particulières, les questions entraînant des conséquences importantes sur le fonctionnement ou l'orientation de l'association pouvant comporter des exigences de quorum ( nombre de membres votants) et/ou de majorité requise (simple, absolue, qualifiée ...). Mais il faut aussi mesurer le risque de blocage si les conditions de votes sont trop rigoureuses : trouver un juste compromis entre ce qui serait nécessaire mais en fonction de la faible participation traditionnelle des membres n'est pas un exercice facile.

Trop souvent en créant des exigences importantes de quorum ou de majorité les rédacteurs de statuts ont pensé protéger l'association contre des risques de dérive ou de prise de pouvoir par des minorités. Mais ils n'ont pas pensé au contournement possible de ces exigences :

 

si les conditions sont trop fortes et ne peuvent, compte tenu de l'absentéisme habituel, être que trop rarement remplies, il est facile à un groupe d'opposants de créer une insuffisance de respect de ces conditions pour obtenir le renvoi de la question à une deuxième assemblée générale, pour laquelle les statuts prévoient (trop souvent) que cette deuxième assemblée générale (ordinaire ou extraordinaire) puisse délibérer valablement sans conditions de quorum ni de majorité. Il est alors possible pour ces opposants, après avoir provoqué un fort absentéisme à la première assemblée, de venir en masse à la deuxième (où généralement le nombre de membres présents et représentés est encore inférieur) et d'y obtenir satisfaction;

si les statuts ne prévoient pas de seconde chance la situation est alors celle d'une impasse sans solution autre que la bonne volonté des uns et des autres ce qui alors ne se rencontre que rarement.
 



Un aspect souvent mal défini (ou pas défini) est le vote des conjoints, des mineurs et/ou des familles nombreuses (souvent en relation avec la cotisation payée (voir à cotisation) et les situations identiques posées par les concubins:

 

les conjoints: Lorsque deux conjoint participent aux activités il convient de préciser s'il doivent payer une cotisation pour les deux (et dans ce cas n'ont-ils qu'une voix) ou verser deux cotisations (et avoir deux voix)

les mineurs : peuvent-ils voter (et si oui à partir de quelle condition, par exemple d'âge) ou cela doit ils être fait par leur représentant légal? Et dans ce denier cas lequel des parents peut (doit) voter?

les familles ayant plusieurs mineurs adhérents: ont-elles un droit de vote par enfant (est-ce en fonction de la cotisation payée?)
 


Le droit de vote des personnes morales, membres de l'association est à préciser: ont elles un droit de vote ou un droit par personne qu'elle représente, ou par fraction du nombre de membre? Quelles sont alors les procédures ou méthodes d'actualisation annuelle, de ces droits de vote ?

Dernier point devant être prévu pour ce sujet : le pointage et la vérification des droits de vote à chaque assemblée générale, la liste (avec émargement) , les conditions d'obtention de ce droit de vote (en liaison la plupart du temps avec la cotisation) : qui procède, quand et comment ...

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